Der ist immer une lampe into the darkness
Alexandre Barth
17 juin — 20 juin 2009










LES FICTIONS PIRATES
« avec un cœur plein de fantaisies délirantes
dont je suis le capitaine,
….à travers l’immensité je voyage »
Chanson de Tom O’Bedlam
Selon la définition du dictionnaire, le terme bricoler signifie s’occuper à des menus agréments chez soi, à des petits travaux manuels: réparer, fabriquer, agencer avec des moyens de fortune. Les pièces d’Alexandre Barth, modules célibataires ou structures désactivés, peuvent s’apparenter à cette activité patiente qui peut s’interpréter aussi comme le temps de l’atelier.
L’artiste récupère très souvent les matériaux qu’il emploie; matériaux qu’on peut dès lors qualifier de pauvres, bois, contre-plaqué, plâtre, résine, allumettes, mousse… Ceux-ci contribuent à donner une tonalité homogène et minimale à l’ensemble de son travail, d’une facture neutre et dépouillée, presque brute; une esthétique blanche à l’instar de la ligne du même nom, fameuse dans la bande dessinée.
Alexandre Barth se désigne volontiers et avec humour comme un « bricolo du dimanche ». Il faut y voir là notamment une façon pince sans rire de contrarier le sérieux de certaines attitudes […]
Frederic Emprou